Copan Ruinas

Nous arrivons enfin à la frontière du Honduras. Petit poste tranquille. Mais ici encore, besoin de photocopies de nos papiers, et à croire que l’expérience guatémaltèque ne nous a rien appris, nous n’en avons pas. Le souci encore c’est qu’ils n’ont pas de photocopieuse (vraiment pas) donc on passe la frontière à pied après avoir fait valider nos passeports pour trouver cette machine quasi magique ici. Après quelques aller retour on en trouve effectivement une, mais le gars n’a plus de papier vierge ! Ok on aura tout vu. Retour au poste des douanes, on demande du papier puis retour à la photocopieuse ! Enfin on peut payer les quelques 500 Lempiras pour importer C et passer la frontière avec.

On arrive très vite à Copan Ruinas qui est à quelques kilomètres du Guatemala. Petite ville très agréable. Mais on a très faim donc d’abord trouver un petit resto. Ici on peut manger un énorme steak avec riz patates et légumes pour 100 Lempiras (4€) du coup on ne s’en prive pas, d’autant que nous n’avons toujours pas trouvé de propane (ça commence vraiment à manquer là !)

Puis on recherche un endroit où passer la nuit. On va donc naturellement sur le site de Copan pour demander si c’est possible de dormir là. Malheureusement pas. Mais un gars super sympa nous propose de nous installer dans son jardin gratuitement avec électricité ! Banco, on passera la nuit juste en face du site.

Le lendemain, on va visiter Copan. Payer en Lempiras c’est moins cher, même si comme d’habitude en tant qu’ « extranjeros » on paye plus cher que les locaux… 285 Lempiras par personne. Mais le site est vraiment beau et ici il y a beaucoup de stèles et l’escalier de la pyramide est vraiment surprenant !

De Honduras

En plus on a la surprise de découvrir qu’il y a énormément de perroquets ici ! Assez incroyable comme oiseau et un peu impressionnants quand ils crient et volent juste 20 centimètres au dessus de nos têtes !

De Honduras

On prend la route direction San Pedro Sula dans l’espoir de trouver notre propane. La route est agréable et en bon état. Mais pour trouver du gaz c’est une autre histoire !!! On arrive dans la deuxième ville du pays, plein d’espoir et surtout en ayant très faim, il est déjà 15h00 et toujours pas de gaz. Un casse croute plus tard on reprend nos investigations. On galère plus de deux heures mais personne ne peut vraiment nous donner d’info sur comment recharger le réservoir de gaz, ici ils achètent des bouteilles consignées, comme au Guatemala donc il faut trouver l’usine. Enfin Tropigaz ! On explique notre souci et OUI c’est possible ! Ouf, enfin !

Le gars fait le plein, mais cela devient plus compliqué pour payer ! Le gars de la compta doit traverser l’usine pour me faire un bon de livraison et une facture pour 8 gallons ! Ils n’ont pas l’habitude de vendre si peu de gaz à 18h00 en plus. Mais on peut enfin repartir en sachant que demain matin on aura notre café dans C.

On roule encore un peu pour nous aller au Lago de DFGJKG. On y trouve un hôtel qui accepte que l’on dorme là avec électricité pour 150L. Parfait, en plus on est crevé. Nuit tranquille au bord du lac.

On est d’ailleurs tellement bien ici et on a pas mal enchainé les kilomètres ces derniers temps que l’on décide de se poser une paire de jours ici.

Puis il est temps de reprendre la route pour aller au Nicaragua. Une journée sous la pluie pour faire la moitié du chemin et dormir sur une station essence à San Lorenzo près du Pacifique.

Enfin le lendemain la frontière du Nicaragua est là !